Vincent Thomasset

Ensemble Ensemble

Archive 2017
Théâtre
1/4

Chorégraphie, mise en scène, écriture, Vincent Thomasset
Avec Aina Allegre, Lorenzo De Angelis, Julien Gallée-Ferré, Anne Steffens
Conseil artistique, Illanit Illouz
Scénographie, Vincent Gadras
Lumières, Pascal Laajili
Son, Pierre Boscheron
Assistante mise en scène, Flore Simon
Costumes, Angèle Micaux
Régie générale, Vincent Loubière
Production Laars & Co
Coproduction La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc ; Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne ; Le Vivat – scène conventionnée (Armentières) ; La Ménagerie de Verre (Paris) ; Pôle culturel d’Alfortville ; Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle, du CDC Atelier de Paris, de Nanterre-Amandiers, centre dramatique national
Avec le soutien du département du Val-de-Marne pour l'aide à la création
L’association Laars & Co est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication soutenue DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique.

Portée par un important traitement spatial et sonore, la nouvelle création de Vincent Thomasset décale une fois encore notre perception du monde et de la scène. Une pièce pour quatre interprètes mais à multiples voix, sur la notion de traversée : traversée d’un texte, d’un pays, d’un siècle, d’une vie.
Voir une pièce de Vincent Thomasset, c’est accepter de se laisser guider, sans savoir dans quelle direction. On peut identifier quelques points de départ à Ensemble Ensemble : des carnets intimes trouvés dans un vide-grenier et parlant de la vie quotidienne d’une femme qui a traversé le XXe siècle, des témoignages d’« entendeurs de voix » qui ont décidé de les accepter pour mieux les combattre, ou encore le parcours et la physicalité des quatre interprètes eux-mêmes. Dans le prolongement direct et méandreux de ses précédents spectacles, il y est sans doute, d’une manière ou d’une autre, question de double et de traversée du temps. Écartant l’un de l’autre le sens et la forme, Vincent Thomasset chorégraphie les mots autant que les corps. Le texte, sculpté par un grand travail sonore, crée du rythme et pas seulement du sens. L’espace mental devient alors physique, et inversement, éveillant chez le spectateur des sensations qui le portent au-delà de la réflexion d’ordinaire suscitée par l’écoute de mots.